Le jeudi 27 juillet, la Fédération Française des clubs alpins et de montagne (FFCAM), le Club alpin d’Annecy, la Région Auvergne Rhône-Alpes, le Département de la Haute-Savoie, la Communauté de communes des vallées de Thônes ainsi que Le Grand-Bornand ont eu le plaisir d’inaugurer le nouveau refuge de la Pointe Percée.
Les représentants des différentes structures partenaires se sont réunis pour la coupe symbolique du ruban et célébrer la réussite de ce chantier d’ampleur et à haute qualité environnementale avec :
Romain Desbrest, Président du Club alpin d’Annecy, Nicolas Raynaud, Co-président de la FFCAM, André Perrillat-Amédé, Maire du Grand Bornand, Gérard Fournier-Bidoz, Président de la Communauté de communes des vallées de Thônes, Martial Saddier, Président du Conseil départemental de la Haute-Savoie ainsi que Jeanne Girodon, représentante de l’Etat, ont successivement pris la parole pour saluer ce travail d’équipe au service de l’accès à la montagne pour tous.
Situé à 2 164 mètres d’altitude, ce refuge facile d’accès offre une vue éblouissante sur le massif des Aravis. Gardé sur une période très longue (de juin à octobre, mais aussi en hiver), c’est le point de départ des nombreuses voies d’accès au plus haut sommet des Aravis (la Pointe Percée à 2 752 m), en randonnée comme en escalade. Disposant de la marque « Refuges en famille », ce refuge est aussi particulièrement adapté à l’accueil des enfants et adolescents. C’est enfin l’endroit où s’offrir de magnifiques couchers de soleil face à la chaîne du Bargy et au Pic du Jalouvre.
Le premier bâtiment en pierre a été édifié en 1899 par l’ingénieur Edouard Sauvage et détruit par une avalanche en 1914. Reconstruit en 1928, il a été agrandi en 1972. Totalement rénové entre 2020 et 2022 pour un montant de 2,65 millions d’euros (125 000 € pris en charge par la Commune), le nouveau refuge dispose de 49 couchages (22 lorsqu’il n’est pas gardé).
La rénovation s’est faite en trois tranches : la construction d’un tout nouveau bâtiment et la rénovation du bâtiment de 1928 dit « Gramusset » qui a retrouvé son architecture d’origine, débarrassé des multiples constructions qui s’y étaient progressivement agrégées.
