Publiée le : 14 février 2019 | Modifiée le : 21 mars 2022
Le Grand-Bornand se situe dans le massif des Aravis, qui appartient aux Alpes françaises et est une Commune classée station de sport d’hiver et d’alpinisme depuis 1968. Forte de 2118 habitants, sa population dépasse les 20 000 habitants en haute saison touristique.
Elle est typique d’une station-village, avec un chef-lieu animé autour de sa grenette traditionnelle (ancienne halle aux grains) et une station consacrée aux sports d’hiver et aux activités outdoor toute saison. Elle organise et accueille de nombreuses manifestations sportives et culturelles et notamment, de grands événements tels que le Festival « Au Bonheur des Mômes » ou encore des étapes du Tour de France et des compétitions internationales de biathlon.
Elle jouit d’un environnement naturel exceptionnel et d’une forte activité agropastorale autour de la production de fromages, notamment le reblochon fermier qui est une appellation d’origine protégée. Avec 45 fermes exploitées à l’année et près de 2000 vaches laitières, le Grand-Bornand est ainsi la première commune agropastorale de Haute-Savoie, et ce pilier économique demeure vivace en parallèle à l’essor du tourisme.
HISTOIRE DE LA COMMUNE
Les premières traces officielles relatant l’existence du Grand-Bornand ne remontent qu’en l’An de grâce 1218. C’est à cette époque que la Commune fut offerte en dot à Béatrice de Genève, fille de Guillaume 1er, Comte de Genève, lors de son mariage avec Thomas 1er.
Par la suite, le Grand-Bornand fut longtemps l’objet de contestations de propriété entre les Prieurs de la Chartreuse du Reposoir et les Comtes de Genève. Finalement, deux siècles plus tard, Amédée VIII, Comte de Savoie, acheta la Vallée de Thônes, dont le Grand-Bornand.
En 1569,
Le village entier devint la proie des flammes, l’église, le clocher et ses quatre cloches disparurent dans l’incendie. L’église fut reconstruite et on put recueillir une quantité de métal suffisante pour la fabrication d’une grande cloche qui fut enlevée en 1792 et dirigée sur la fonderie de canons de la République.
Après la Révolution, la tour du clocher fut reconstruite, les travaux se termineront en 1845.
En 1658,
Monseigneur Charles Auguste de Sales, indique dans un rapport que l’ensemble de la Commune compte 200 « feux ». Quant au reblochon, la plus célèbre spécialité gastronomique du village, il est mentionné officiellement en 1699, à l’occasion de l’établissement d’un bail de location de propriété.
En 1788,
Par ordre du Roi, il fut créé des haras. C’est à partir de cette date, que le Grand-Bornand acquit une réputation pour l’élevage des poulains.
En 1817,
Une énorme avalanche rasa une quantité importante de forêts, au hameau des Plans. De cette époque, date le commerce du bois et notamment des planches.
Le 22 Avril 1860,
Le village qui abritait alors 1954 âmes, vota le rattachement de la Savoie à la France par 466 oui contre 2 non, sur 510 inscrits.
En 1860,
La paroisse décida de l’entière reconstruction de l’église devenue trop petite, qui fut achevée et consacrée en octobre 1877. Elle échappa miraculeusement le 13 juillet 1894 à l’incendie qui ravagea le village.
Le Grand-Bornand prit peu à peu le visage que nous lui connaissons avec l’achèvement de la Mairie (1904) et la construction d’hôtels qui dès 1920 accueillirent les premiers vacanciers d’été.
Jusqu’à la première moitié du siècle,
L’essentiel de l’activité économique reposait sur l’agriculture, basée avant tout sur l’élevage et la fabrication du reblochon. C’est une véritable révolution que devait vivre le village avec l’apparition du tourisme. Né au début du siècle avec l’intérêt croissant pour la montagne en été, c’est essentiellement autour de l’alpinisme qu’il devait se développer dans un premier temps. On retrouve peu avant 1900 la trace de la première ascension touristique de la Pointe Percée, sommet de la Commune du Grand-Bornand.
Le ski, débute un peu plus tardivement.
Dans l’entre-deux guerres, cette pratique sportive marginale commence à intéresser les jeunes Bornandins et les touristes. En 1923, « la société des skieurs bornandins » est fondée. En plus de regrouper des amateurs de ski, l’association prévoit dans ses statuts le développement des sports d’hiver dans la région.
Un tremplin de saut fut érigé en 1929.
L’année suivante une importante course de descente se disputa sur les pistes du Lachat de Châtillon. En 1931, une course de ski de fond était organisée.
En 1945,
La Société Anonyme du téléski du Grand-Bornand est créée à l’aide d’une souscription à laquelle des Bornandins, principalement des commerçants, participent. Elle met en service, sur l’envers du village, un fil neige et surtout, le téléski des Dodes. Si son exploitation est abandonnée en 1950, l’expérience ne décourage pas ces pionniers qui persévèrent sur un nouveau site : le Chinaillon. En 1953, la SA du téléski du Grand-Bornand confie la réalisation d’une nouvelle remontée mécanique à l’entreprise Pomagalski : le téléski des Outalays ouvre au public à la saison 1953-54.
Cette période est fondamentale pour la commune car elle enraye le processus d’exode et amorce une tendance à la reprise démographique. A côté de l’agriculture traditionnelle, la vocation touristique du village est désormais inscrite dans l’économie locale.
Le domaine skiable alpin du Grand-Bornand compte à l’heure actuelle 86 km de pistes, 48 pistes, 27 remontées mécaniques et un snowpark avec boardercross.
Plus récemment, en 2017, Le Grand-Bornand obtient le classement de « station de tourisme » en raison de sa capacité d’accueil touristique et de ses infrastructures notamment de sports d’hiver.
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