DES ENGAGEMENTS TENUS SUR LE PLAN ORGANISATIONNEL ET LOGISTIQUE…
La décision de l’IBU, instance organisatrice du circuit international de coupes du monde de biathlon, de la Fédération Française de Ski et du Comité d’Organisation Biathlon Annecy-Le Grand-Bornand avait beau faire peu de doute, elle restait néanmoins attendue. Au regard des conditions météorologiques défavorables de ces dernières semaines (pas de chutes de neige naturelles, ni de froid permettant la production de neige de culture), le Comité d’Organisation a dû déployer les réserves de neige stockée, imposées par le cahier des charges de la Fédération Internationale, afin d’enneiger les pistes et le stade nécessaires à la compétition.
Quant au reste des installations (tribunes, pas de tir et autres structures non permanentes) le montage a été mené à bien grâce au travail engagé par les équipes et bénévoles.
Et c’est un « oui » franc qui a validé ce matin les efforts ainsi entrepris pour organiser la manche française de coupe du monde de biathlon dans des conditions satisfaisantes d’un point de vue logistique du 12 au 18 décembre prochains.
…QUI NE SAURAIENT MASQUER LES ENJEUX, SUR LE PLAN ENVIRONNEMENTAL, DE TOUT ÉVÉNEMENT D’AMPLEUR INTERNATIONALE.
Si les conditions sont satisfaisantes sur le plan logistique, de fait, « nous sommes conscients que tout événement, et notamment d’ampleur internationale, a un impact environnemental non négligeable, sur lequel nous continuons de travailler en poursuivant les efforts déjà entrepris comme l’organisation du déplacement collectif des spectateurs depuis les vallées, qui pèse pour plus de 80% de notre empreinte carbone » témoignait à cette occasion André Perrillat-Amédé, président du CO Biathlon Annecy-Le Grand-Bornand et Maire du Grand-Bornand.
Les compétitions de ski, toutes disciplines confondues, sont depuis plus de 15 ans organisées avec l’utilisation de neige de culture ou de stockage, dont la qualité permet de garantir la sécurité des skieurs et l’équité des compétitions.
« Nous comprenons que les images du transport de la neige stockée suscitent de vives réactions, mais il est également important de préciser que ces transports représentent moins de 1% des émissions de CO² de l’événement. Notons également que la moitié de la neige nécessaire provient de la réserve située sur le stade de compétition et ne nécessite donc aucun transport », complète André Perrillat-Amédé. Neige qui permettra par la suite, et tout l’hiver durant, d’assurer l’exploitation du domaine nordique prenant son départ au village.
Au-delà de répondre au cahier des charges de l’IBU, ces moyens mis en œuvre permettent surtout de maintenir un événement populaire et fédérateur, important socialement et économiquement pour le territoire.
Engagés avec l’IBU pour les éditions 2024 et 2025, il est évident que ces enjeux environnementaux seront encore et toujours au cœur des échanges avec les différentes parties prenantes pour réduire encore l’empreinte de l’événement.
L’heure est désormais aux derniers préparatifs avant l’affrontement, dans l’enceinte du stade Sylvie Becaert – seule arène presque entièrement démontable, et donc écologiquement supportable, du circuit – des quelques 250 athlètes attendus… pour près de 60 000 spectateurs dont la plupart ont déjà réservé leur place. À date, ce sont en effet plus de 50 102 billets qui ont trouvé preneur (pour un peu plus de 56 000 au terme de la compétition l’année passée), confirmant au passage l’immense popularité du biathlon et ses valeurs rassembleuses.